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Craptastic.

1 novembre 2013

Ohhh boy.

Je suis allée voir Snowpiercer.

C'est marrant, c'est pas la première fois que je ressens ce genre d'émotions devant un film. La dernière fois en date, c'était devant Sucker Punch, un autre film m'ayant donné comme une boule de rage dans le ventre, de l'énergie primaire qui ne demande qu'à sortir et que je ne pourrais exprimer verbalement que par ces quelques mots : "nan mais merde mes 6,50€ putain quoi".

Alors j'ai déposé avec amour un nouveau petit blog sur les autoroutes de l'information pour vous dire tout le bien que j'ai pensé de ce film. Et euh, je ne compte pas mettre ce blog à jour par la suite, non.

 

Par où commencer...?

 

(évidemment, à partir de maintenant c'est spoilers galore, ne venez pas me dire après que je ne vous ai pas prévenus)

 

Résumons !

Pour mettre fin au problème du réchauffement climatique, les humains qui décidément ne sont pas bien malins ont choisi de répandre dans l'atmosphère un agent chimique refroidissant, le CW7 ; ce faisant, ils ont plongé la planète dans une nouvelle ère glacière, et le Transperceneige, ou Snowpiercer, est un train qui abrite ce qui reste de l'humanité. À l'avant, en première classe : les riches, les nantis se vautrant dans le luxe, pendant qu'à l'arrière du train les passagers n'ayant pas acheté de billet vivent dans la misère depuis dix-sept ans. Sur le papier, un concept riche et solide, et pour cause : il est tiré de l'excellente bande dessinée des années 80, Le Transperceneige. (et de ses deux suites, L'Arpenteur et La Traversée, au sujet desquelles je n'ai en revanche pas tant de bien à dire.) Il y a énormément à faire, même sans forcément suivre à la lettre l'oeuvre originale. Difficile de se foirer avec des fondations pareilles, et c'est d'ailleurs pour ça que je suis allée voir le film en toute confiance au cinéma (alors que j'aurais pu aller voir Gravity).

Bref, donc dans notre train post-apocalyptique, parmi les miséreux en queue de train, se trouve le héros, musclé et mal rasé, Curtis. C'est un rebelle, un vrai, même qu'il ne s'assied pas quand on lui dit de s'asseoir, c'est dire. Tout le monde compte sur lui pour les mener vers l'avant du train, une nouvelle tentative d'insurrection après plusieurs échecs. Pour les aider, ils vont d'abord libérer un expert en sécurité emprisonné, Namgoong Minsu, qui pourra leur ouvrir les portes menant aux différents wagons. Leur but : atteindre la Machine, car qui la contrôlera aura le pouvoir dans les négociations.

Mais les négociations pour quoi, euh, bah ça ils ne le disent pas vraiment, en fait. Il y en a un qui veut manger du steak et tout le monde veut être en première classe, ça compte ?

 

Le cul bordé de nouilles

Ils l'ont. Surtout Curtis.

Alors certes, ils vivent dans un monde post-apocalyptique, donc sur ce point-là ils n'ont pas tant de chance que ça, mais laissez-moi quelques minutes pour vous convaincre.

Déjà, dans leur 2013 à eux où il y a aussi tout plein de réchauffement climatique comme chez nous, il y a un milliardaire passionné de trains (Wilford) qui a vu venir le bousin et qui a fabriqué un train au moteur perpétuel, bien chauffé et qui pourra abriter des gens pour leur permettre de survivre à l'ère glaciaire. Comme l'argent mène le monde, il y a une première classe pour les riches, puis une seconde classe, et enfin tout un tas de wagons dont le but premier est un peu flou et pas franchement utilitaire, vu qu'on a fini par y caser les gens qui n'avaient rien payé du tout. Mais ça tombe bien, heureusement que Wilford s'était imaginé que plus de gens paieraient pour survivre, sinon Curtis et ses copains auraient pas eu grand chose contre quoi se révolter une fois transformés en glaçons.

En plus d'avoir pu monter dans le train alors que c'était pas du tout prévu à la base, la bande à Curtis a survécu dix-sept ans au sein d'une humanité ayant pourtant succombé au cannibalisme dans ses premières heures. Oui, parce qu'en queue de train, comme on ne leur donnait pas à manger, ils se sont mis à faire des rôtis de bébés - j'imagine que la réaction logique à la famine est de zigouiller le plus petit humain, celui avec le moins de bidoche dessus. Mais Curtis et compagnie sont passés entre les mailles du filet assez longtemps pour qu'un semblant de civilisation fasse son apparition ; les gens s'étant rendu compte que c'est pas trop super non plus de toujours manger des bébés ont eu un élan d'altruisme et se sont mis à couper leurs propres bras ou jambes pour en faire de la nourriture. Comme ça n'a pas trop plu à Wilford que les pauvres du fond finissent tous estropiés - il est gentil hein, Wilford ? - il a fini par leur envoyer des rations protéinées fabriquées à base de chair d'insecte. Donc au final, Curtis et ses compères ont quand même eu vachement de chance que l'équipe de nettoyage ne soit pas plus méticuleuse à la mise en marche du Transperceneige, parce que sinon, il n'y aurait pas eu d'insectes pouvant proliférer, et donc pas de rations protéinées. Et donc plein d'estropiés et de gigots de bébé.
Soit dit en passant, ils ont aussi eu de la chance que Wilford n'ait de toute évidence pas vu Soylent Green, parce qu'un petit millier de gens qui montent dans le train sans payer et sans rien pour se défendre - les soldats de Wilford, eux, ont des mitraillettes - ça aurait été économiquement plus intelligent de les servir à dîner aux nantis de première classe.

Ils ont aussi avec eux Gilliam, un pote de Wilford, ce qui est quand même un gros coup de bol, parce qu'on aurait tendance à imaginer que tous les copains du milliardaire seraient en première classe avec lui. Gilliam peut parler aux sbires de Wilford sans se prendre de coup de crosse dans le nez, ce qui est, vous en conviendrez, un avantage conséquent. Même s'il fait partie de ceux qui ont des membres en moins, il mène la révolution et entraîne Curtis à faire de même pour un jour prendre la relève.

Alors quand on est aussi chanceux, j'imagine que même le plus gros coup de chance du monde ne peut plus vous étonner. Même quand des messages d'un bienfaiteur inconnu arrivent de l'avant du train sur des petits papiers rouges et vous donne des indices pour faire un coup d'état, arriver à la tête du train et tuer Wilford. C'est d'ailleurs en suivant ces indices que Curtis et ses Curtisettes (bon j'avoue, je commence à manquer d'inspiration pour le coup) parviendront jusqu'à Namgoong Minsu, l'expert en sécurité qui leur permettra d'ouvrir les lourdes portes du train. Minsu ne parle que coréen, mais qu'à cela ne tienne, accrochés aux murs de la prison se trouvent des traducteurs automatiques et instantanés. Et puis bon, il a quand même une fille de dix-sept ans et donc née à bord du train, Yona, qui parle aussi bien anglais que coréen, et qui se trouve être médium et donc capable de voir se qui se passe derrière les portes. Oui, oui.

Ah, et les soldats de Wilford qui les font se tenir tranquille s'avèrent en fait ne pas avoir de munitions dans leurs mitraillettes. Au début, Curtis s'imagine que c'est parce qu'ils ont utilisé toutes leurs balles lors de précédentes tentatives de coup d'état, mais on découvre assez rapidement qu'il reste en fait assez de munitions pour que d'autres larbins de Wilford puissent se permettre de tirer à travers les fenêtres du train dans l'étendue de neige pour essayer d'atteindre l'autre coté du train dans un virage. Donc au final, Wilford n'a simplement pas donné de balles à ses soldats en queue de train, alors que c'est là que se trouvent les individus les plus dangereux pour l'ordre qu'il a instauré dans son train. D'ailleurs, c'est lui-même qui envoyait les petits papiers rouges à Curtis.

Il est quand même gentil, ce Wilford.

 

La logique, c'est pour les faibles

Même en acceptant l'idée que Wilford s'était douté assez lontemps à l'avance qu'en 2013, plusieurs pays se mettent d'accord pour un major fuckup et réduisent la planète en congélateur global - c'est étrangement spécifique, mais admettons - pour construire une ligne de chemin de fer assez immense pour mettre un an très exactement à en faire le tour, avec un seul train ( ! ), conçu pour transpercer les blocs de glace se hérissant sur son passage et avec, nous l'avons donc déjà vu, tout un tas de wagons en trop pour faire monter des gens sans billet, il reste quand même quelques détails qui me chiffonnent dans Snowpiercer.

Assez tôt dans le film, une blonde potelée avec un horrible manteau couleur moutarde vient chercher les enfants de queue de train pour une "visite médicale", et se met à les mesurer d'une façon atrocement fétichiste et malsaine. Les enfants se font embarquer, et pendant une bonne partie du film, on ne sait pas ce qui leur est arrivé. Des dizaines d'enfants se font donc enlever par les troupes de Wilford, mais seulement deux parents réagissent : Tanya, la maman du petit Timmy qui le cache sous sa jupe (mais je suppose que le Colonel Moutarde au féminin est aussi médium et voit ce qui se passe sous les jupes des gens, parce qu'elle le trouve quand même), et qui se fera donc joliment tabasser ; le deuxième étant le papa du petit Andy, qui, enragé de s'être fait prendre son fils, a fait le geste hautement révolutionnaire de, euh... jeter sa chaussure. La punition est particulièrement atroce : les autorités lui coincent le bras dans une ouverture de la paroi du train, le forçant donc à le garder à l'extérieur, dans le froid. On nous annonce alors qu'à l'altitude où se trouve le train à ce moment-là, il faudra sept minutes pour que le bras soit complètement congelé. Mrs Mason, une femme à lunettes bardée de décorations militaires et vénérant trop Wilford pour son propre bien, profitera de ces quelques minutes pour faire un discours rappelant aux pauvres qu'ils doivent rester à leur place de pauvres et qu'après tout ils n'ont pas payé leur billet et que c'est quand même inadmissible. Time's up, et le bras congelé du papa d'Andy est ramené à l'intérieur du train pour être explosé à coup de masse.

Tout ça c'est très joli (enfin non, pas dans le fond hein) mais personnellement, ça m'a quand même amenée à penser qu'avec leur technologie avancée, les sbires de Wilford ont une idée assez précise de ce qui se passe à l'extérieur du train. Soyons fous, ils ont peut-être même des thermomètres ? Mais voilà, Minsu qui lui n'a pas de thermomètre mais qui est un peu moins con que le reste, a, chaque année lors du passage du train sur le pont Yekaterina, regardé par la fenêtre l'évolution de la neige sur l'épave d'un avion se trouvant en contre-bas, et a remarqué qu'au fil des ans, elle avait diminué : la neige fond, la planète se réchauffe, et peut-être même que nous les humains pouvons survivre à l'extérieur, après tout qu'est-ce qu'on en sait. Bien sûr, si c'est le cas, Wilford n'en a lui pas la moindre idée. Donc, et même si j'ai du mal à comprendre comment il a pu regarder dehors chaque année depuis le tiroir (au sens propre) qui lui sert de prison, son véritable but, à Minsu, n'est pas d'aller trucider le milliardaire - ce qui, il faut bien l'admettre, ne serait pas très utile non plus au fond - mais d'ouvrir une porte vers l'extérieur et de s'échapper du train. Il y parvient, et d'ailleurs tout le monde meurt à part Yona et le petit Timmy, qui sortent avec pour toute protection un manteau de fourrure chacun, et n'ont effectivement pas l'air d'avoir bien froid. Un peu comme dans les Vosges en hiver.

D'accord, mais quand on pense que le périple de Curtis vers la tête du train a sans doute duré à peine un ou deux jours, et qu'avant ça il suffisait de sept minutes pour transformer un homme en statue de glace, ça ne serait pas un peu rapide comme réchauffement planétaire ? A ce rythme, dans une semaine c'est le Sahara, et dans un mois la surface du Soleil, donc je ne suis pas sûre que Yona soit très avancée d'être sortie de son train.

D'ailleurs, le but de Curtis n'a jamais été très clair, mais on peut supposer qu'il essayait au moins de sauver ses potes, ou en tout cas de ne pas massacrer plus d'enfants. Bref, de faire quelque chose de bien pour l'humanité, qui rappelons-le, est entièrement à bord du Transperceneige. Donc j'ai un peu de mal à voir la logique dans des actes comme assassiner une maîtresse d'école enceinte (vous êtes sûrs, elle n'aurait pas pu vous être utile après avoir pris le pouvoir à bord ? Même pas son môme ?) envoyer des balles dans tout ce qui bouge (d'ailleurs Curtis est un excellent tireur, genre sniper, surtout pour quelqu'un n'ayant jamais touché à une arme à feu de sa vie), ou arrêter le train et provoquer une avalanche qui tuera des milliers de personnes, pour que le petit Timmy puisse s'enfuir avec Yona.

Et la cerise sur le gâteau qui sent déjà bien les égoûts, c'est qu'une fois sortie, Yona et Timmy, derniers survivants de l'humanité, voient à quelques dizaines de mètres d'eux un ours polaire. Quel magnifique message d'espoir ! La terre se réchauffe, et l'ère glacière qui était censée avoir exterminé toute vie sur Terre (si si, c'est écrit noir sur blanc au début du film) a en fait sauvé les ours polaires, vous savez, ceux qui sont en voie de disparition pour l'instant. Il faut croire qu'ils n'attendaient qu'un bon petit hiver pour se mettre à faire des petits dans tous les sens et repeupler la planète. Le fait que les animaux dont ils se nourrissent aient, eux, disparu, ne semble pas avoir beaucoup d'impact sur leur existence non plus.

Donc bon courage à Yona et Timmy, parce qu'après tout, s'ils arrivent à se nourrir et s'abriter, ils n'auront qu'à attendre une petite dizaine d'années que Timmy soit pubère pour faire comme les ours polaires et pondre des marmots pour compenser les milliers de gens morts à bord du train. À condition qu'ils ne se fassent pas bouffer par leur ours polaire deux minutes après le générique de fin.

Bon, de toute façon, on a suivi Curtis pendant toute sa traversée du train, et par là-même découvert que les seuls aliments trouvables à bord du Transperceneige sont des poulets, quelques poissons, et des tomates. J'en déduis donc que les humains de cet univers sont dotés de pouvoirs magiques leur ayant permis de survivre avec ça pendant presque deux décennies. Donc ça devrait aller pour Yona aussi. En plus elle est médium.

 

Tant qu'à faire un film de merde, autant qu'il soit raciste

C'est un peu le point sensible qu'en temps normal, je ne toucherais pas avec une perche de dix mètres, mais quand c'est dans un film de merde ça fait des choses à dire en plus, alors allons-y. Je vais quand même tâcher de rester concise.

Dans Snowpiercer, on entend en tout quatre langues. En grande majorité, les dialogues sont en anglais. Ceux de Minsu, et en partie ceux de sa fille, en coréen, ce qui en fait la deuxième langue importante du film. Et de façon plus anecdotique, on entend aussi un peu de français, car il y a des traducteurs qui accompagnent Mrs Mason pour que ses discours soient compris par tous - parce que ça aurait été trop dommage d'utiliser un de leurs appareils à traduction automatique - et enfin, par-ci par-là, un peu de japonais.

Le réalisateur du film, Bong Joon-ho, est coréen, tout comme les personnages de Namgoong Minsu et de Yona, qui sont les seuls personnages à peu près irréprochables du lot : Curtis est un sale mangeur de bébés et Gilliam complotait en fait avec Wilford depuis le début. Le seul défaut de nos héros coréens est leur penchant pour la drogue locale, le Kronol, mais il est révélé à la fin du film qu'ils l'accumulaient en fait parce qu'il s'agit d'un produit hautement inflammable leur permettant de faire sauter la porte venant vers l'extérieur. Ils l'utilisent à bon escient, le Kronol pas comme ces sales bourgeois de première classe qui font des raves et sont tous toxicos.
Alors évidemment, je n'ai pas de problème avec le fait que Minsu et Yona soient coréens. Ils pourraient être colombiens, sud-africains ou venir de Proxima du Centaure que ça ne changerait pas grand chose pour moi - à part pour le fait que s'ils étaient vraiment des aliens ça donnerait une explication un peu plus solide au fait que Yona soit médium. Si le réalisateur peut se brosser un peu dans le sens du poil comme le font quasiment tous les réalisateurs du monde en donnant à ses héros la même nationalité que lui, grand bien lui fasse. Ce qui me dérange un peu, à la lumière des relations entre la Corée du Sud et le Japon, c'est la manière dont sont dépeints, justement, les Japonais. Tous les personnages étant identifiables comme japonais sont du coté des méchants, et quand on entend cette langue c'est, entre autres, par le biais d'un figurant qui s'inquiète du sort de l'infâme Mrs Mason. Cette dernière a d'ailleurs parmi les soldats qui la suivent partout un certain Officier Fuyu (oui, ça veut dire hiver, lol, on n'allait quand même pas être inventif pour trouver un nom à un personnage japonais), tout ce qu'il y a de plus cruel et antipathique, et qui finit par se faire égorger par les troupes de Curtis. Il se fait tuer non sans avoir, bien sûr, supplié Mrs Mason de se rendre pour le sauver, ce qu'elle a bien sûr refusé sans délai, parce que croyais-tu que les américains en auraient quelque chose à faire de toi pauvre petit pion ? Par contre l'acteur interprétant Fuyu, lui, est coréen. Embaucher un acteur japonais, ça aurait fait mauvais genre.
En bref, j'ai du mal à trouver anodin la diabolisation et l'égorgement de personnages japonais dans un film réalisé par un Sud-Coréen, mais bien sûr, on peut toujours se dire que c'est une coïncidence. Mais dans ce cas, quand le black est le premier à se faire tuer dans les films d'horreur, ça n'est probablement pas raciste non plus ?

Mais ne vous inquiétez pas, pour ceux qui ne sont pas friands des piques racistes que se lancent (dans les deux sens, il y en aurait beaucoup à dire aussi pour le cas inverse) les Coréens et les Japonais depuis des décennies, j'ai quand même une perle pour vous. Une qui nous rappelle que Snowpiercer est avant tout un film américain.

Tanya et Timmy sont les deux seuls personnages afro-américains importants dans ce film. Et lorsqu'une révolte éclate parmi les habitants affamés de la queue du train, Tanya réclame du poulet.

Scène, rideau.

 

En conclusion

J'aurais sans doute du commencer par là, mais en plus d'être mal écrit, Snowpiercer est atrocement mal joué dans son ensemble. Seuls les personnages de Minsu, Wilford et Mason, et dans une certaine mesure Yona, remontent le niveau d'un casting à peu près aussi expressif que s'il s'agissait d'une troupe entière de Keanu Reeves. En revanche, il n'est pas trop mal filmé, à part quelques moments un peu confus, donc si des jolis plans sur de la neige vous suffisent à oublier l'absence totale de logique dans ce film, courez au cinéma, Snowpiercer est fait pour vous.

En plus, vous allez pouvoir découvrir tous les petits détails que je n'ai pas mis dans cet article, par exemple les soldats cagoulés et armés de haches qui arrêtent la bataille le temps de faire le décompte avant le Nouvel An. Euh, oui, oui, bonne année à vous aussi.

Moi, je vais lancer un Kickstarter pour récupérer mes 6,50€. A vot' bon coeur, m'sieurs-dames.

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